Parmi les nouvelles remarquables, il y a plusieurs choses qui peuvent retenir l'attention cette semaine.
Premièrement, AMD a présenté une modification de la technologie SOI qui permettra bientôt de réduire la consommation et la taille de nos petits CPU chéris, ou bien d'augmenter la vitesse de 30%. Donc, au lieu de faire des économies, je parie que nous allons bientôt constater une relance dans la bataille des MHZ entre Intel et AMD.
Deuxièmement, Western Digital sort un nouveau disque dur
d'une taille de 250Go. La bonne chose c'est que ce nouveau
modèle a des plateaux qui tournent à seulement 7500
tours, au lieu des 10000 tours qui font pas mal de bruit.
Evidemment, il y a de quoi installer pas mal, là-dessus, mais
je commence déjà à me lasser es temps de
défragmentation sur mon disque de 80, alors 250, ça me
fait plutôt frémir.
Mais c'est sur le front de la mémoire que les choses vont
chauffer. En effet, d'un côté nous avons IBM et Infineon
qui présentent un nouveau type de mémoire, et de l'autre,
Micron a développé avec ATI une nouvelle itération
de DDR, la GDDR. Cette version peut supporter des vitesses
énormes, dans une intervalle de 600 à 800 Mhz.
Ca tombe bien, il faut bien le dire, pour Intel. Avec un FSB
déjà à 800Mhz, ils nous ponderont le bus SuperFSB
à 1Ghz avant la fin de l'année.
Quand à la nouvelle mémoire d'IBM, est elle
basée sur les mêmes propriétés que les
disques durs : le magnétisme. Autrement dit, on nous promet de
la RAM qui ne s'efface pas entre deux redémarrages.
Je ne suis pas totalement convaincu que cela soit une bonne chose.
Enfin, pas pour un OS de chez Micro$oft, en tous les cas. En effet,
l'une des manipulations de base que tout utilisateur Windows apprend
nécessairement par coeur et très vite, c'est le REBOOT.
Et la fonction du reboot, c'est d'EFFACER la mémoire, parce que
Windows y a foutu un tel bordel qu'il n'y a plus qu'à tout
recommencer et espérer (sans garantie) que tout remarche
après.
Le fait de nous coller de la mémoire qui ne s'efface pas va
faire des merveilles pour la stabilité des serveurs, sans aucun
doute, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que le terme
"virus résident" va acquérir une toute nouvelle
signification.