Historique de Performance
Ca fait un sacré chemin depuis mon bon vieux 8088. J'ai suivi la route depuis le DOS 1.0 (dont j'ai encore les manuels), jusqu'à Windows 98SE et ce, avec 6 type de processeurs dfférents. Sharok a commencé avec un x286, il est passé au 386DX25, a ignoré le x486 pour tomber dans le Pentium 133, puis le 200. Il a attendu le Pentium III 450 avant de franchir un nouvel upgrade. A ce moment-là, j'ai créé Falmir et upgradé Sharok sur un PIII-500. Puis, lorsque AMD a enfin pris la couronne de ses mains ensanglantés par dix années de lutte impitoyable, j'ai croulé sous la pression et Sharok a été livré à la domination de l'Athlon.
Pour votre information, voici un tableau qui résume cette situation :
| Date | Elément | |
|---|---|---|
| 1983 | Mon premier IBM PC 8088 (4.86Mhz !) | |
| 1990 | Ah, la puissance du x286 (8 or 12Mhz !) | |
| 1992 | Changement de vitesse : le 386DX25 | |
| août 1996 | Pentium 133Mhz | |
| 1998 | Pentium 200Mhz | |
| janvier 1999 | PIII 450Mhz Slot 1 | |
| juin 2000 | Celeron 466 | |
| juillet 2000 | PIII 500Mhz Slot 1 | |
| avril 2001 | Athlon 1Ghz |
Vous remarquerez que tous ces processeurs sauf le dernier sont des CPU de chez Intel. Quelles qu'aient été les arguments de la concurrence, le fait est qu'Intel a gardé une avance indiscutable au niveau technologique sur tout le marché et ce, jusqu'au jour fatidique où l'Athlon brisa finalement sa couronne.
Vous noterez également (ou vous vous en souvenez) que, avant le 386, la puissance d'un PC était donné par le type de processeur, pas sa fréquence. Sur ce même point, les spécifications du processeur et la puissance induite allaient de pair presque jusqu'à l'apparition de l'industrie des cartes graphiques 3D. Avant la merveilleuse épopée des Voodoo et autres cartes Rage, l'utilisateur avait l'impression que la seule façon d'améliorer les performances de son PC était de changer de processeur. En fait, ce n'est qu'avec le Pentium que les consommateurs ont vraiment commencé à envisager l'importance de la fréquence du bus et de la quantité de RAM disponible. Avant, on prenait ce qu'on avait et on le garder jusqu'à la fin. Seuls les gens fortunés pouvaient se payer des mises à jour suivant leur disponibilité.
En ce sens, le tableau est clair. Sur les treize premières années (Seigneur!), j'ai acheté quatre processeurs. Dans les cinq qui suivirent, j'ai acheté en moyenne un par an ! Deux choses permettent d'expliquer cela. D'abord, avant 1998 j'étais étudiant. Ensuite, ce n'est qu'après 1995 que l'industrie informatique a produit des pièces suffisamment bon marché pour les rendre accessibles au grand publique.
Au niveau des cartes vidéo, c'est encore plus révélateur. Venez voir l'historique de mes cartes vidéo.